Vue aérienne du Parc des Grandes Fougères à Farino, en Nouvelle-Calédonie.Parc des Grandes Fougères, Farino
©Parc des Grandes Fougères, Farino|NCT

Nature préservée

Parcourir l’archipel calédonien, c’est faire plusieurs voyages en un, tant ses paysages et sa nature changent d’une région à l’autre. Classé 3e hot spot de biodiversité de la planète grâce à sa faune et sa flore aussi uniques que foisonnantes, c’est un véritable paradis pour les amateurs d’activité de plein air.

Un archipel vaste et contrasté

Séparée du supercontinent Gondwana il y a plus de 180 millions d’années, la Nouvelle-Calédonie est une curiosité géologique qui a poursuivi seule son évolution à l’abri du monde.

Ce vaste archipel de 18 750 km2 est composé d’une « Grande Terre » de 450 km de long pour 50 km de large, avec une imposante chaîne centrale qui culmine à 1 628 m, et de multiples îles de taille plus modeste : l’Île des Pins au Sud, les Îles Loyauté à l’Est et les Îles Bélep au Nord.

Faiblement peuplée (moins de 14 hab./km2), la Nouvelle-Calédonie et ses grands parcs naturels protégés invitent à se ressourcer loin des foules, en randonnant de toutes les façons possibles au cœur de la nature qui offre tous les tons de couleurs : savane dorée sur la Côte Ouest, forêt verdoyante sur les flancs de la Chaîne à l’Est, terre rouge dans le Sud…

Une flore endémique et préservée

La géologie singulière, si riche en métaux, de la Calédonie, son isolement et son climat stable ont engendré une flore unique et fascinante, d’une incroyable diversité. 75% de ses 3 400 espèces végétales sont endémiques et on y dénombre même de multiples plantes préhistoriques. Découvrez ses différents milieux naturels de plus en plus protégés :

  • La forêt humide, très dense dans la Chaîne et sur la côte Est, concentre plus de 2 000 espèces comme les kaoris géants, les fougères arborescentes ou les amborellas originelles.
  • Le maquis minier, avec un taux d’endémisme qui dépasse les 82%, dont les « buissons » bigarrés qui émergent des terres rouges arides du Grand Sud semblent venus d’une autre planète.
  • La forêt sèche, présente sur la côte Ouest de façon éparse à la suite d’incendies et d’anciens défrichages, comprend pourtant de rares et magnifiques fleurs comme les captaincookias ou les turbinas.
  • La mangrove s’étend le long du littoral, tel un jardin suspendu entre terre et mer, en agissant comme un filtre à eau naturel et un bouclier anti-érosion.
  • La savane couvre enfin une large part de l’ouest et du nord de la Grande Terre avec ses grandes prairies uniformes où les niaoulis, des arbres blancs résistants aux feux, règnent en maîtres.

Une faune terrestre paisible

Les animaux terrestres de Nouvelle-Calédonie ne sont pas vraiment dangereux. Ni grands prédateurs, ni serpents venimeux !

N’hésitez donc pas à observer ses 68 espèces d’oiseaux (dont 20 endémiques comme l’iconique cagou, le surdoué corbeau calédonien ou la colorée perruche d’Ouvéa), ses différents reptiles et ses plus de 4 000 insectes (2 400 espèces endémiques tel le « savoureux » ver de bancoule ou l’énorme sauterelle de cocotier).

Si parmi les mammifères du pays, seules les roussettes, de petites chauves-souris frugivores, sont indigènes, le territoire compte aussi deux espèces implantées qui ont proliféré en brousse : le grand cerf rusa et le sanglier sauvage.

Fermer